Rayan Bouchama

Après avoir bénéficié d’une triple greffe d’organes en 2010, Rayan Bouchama est aujourd’hui un garçon qui profite de la vie et nous prouve que le sport peut permettre de repousser ses limites.

une nouvelle vie

Né grand prématuré, Rayan Bouchama développe une maladie nécrosante des intestins qui l’oblige à être nourri artificiellement. C’est à six ans qu’il a la chance de recevoir une triple greffe foie, intestin et pancréas. Les deux années qui suivent sont éprouvantes avec des examens de contrôle à faire tous les quinze jours à Paris, seul lieu où se pratiquait à l’époque ce genre d’opération. Mais de ce début de vie difficile, le garçon ne préfère pas trop en parler. Aujourd’hui il va mieux et c’est bien là l’essentiel !
À 12 ans, il vient d’entrer au collège, après avoir terminé son CM2 à l’école de la Glacière. Comme tous ses copains, il joue à la console, aime lire des mangas et profite d’une santé retrouvée pour faire du sport et même beaucoup de sport !
Grâce aux bénévoles de l’association Transforme, il touche à tout et s’est découvert une passion pour la natation. Depuis deux ans, tous les samedis matins, il s’entraîne à la piscine de Chassieu et repousse un peu plus les limites fixées par son corps.
Fort de ces progrès, il a participé pour la première fois en mai dernier à la 24e édition des jeux nationaux des transplantés et dialysés organisés par Transforme dans le but de promouvoir le don d’organes à travers l’image positive des sportifs transplantés. Et la moisson a été grande pour le jeune sportif avec pas moins de sept médailles : trois en natation, une en tir à l’arc, une en équitation, une en bowling et une en marche !
« Rayan est un exemple à suivre, explique Bariza sa maman. Même si les contraintes sont encore lourdes pour lui - il devra prendre des médicaments anti-rejets à vie - les résultats après six années de greffe sont très encourageants. C’est un garçon toujours partant pour faire les choses ! En tant que maman d’enfant transplanté, je souhaiterais vraiment faire passer un message d’espoir. Il ne faut jamais baisser les bras et se dire que le combat contre la maladie est perdu. J’ai une infinie reconnaissance pour les parents qui ont permis de sauver mon fils, de lui donner une seconde vie. Le don d’organe est essentiel, il faut l’encourager ! »

 

Septembre 2016

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