Conseillers municipaux délégués

Conseillers municipaux de la majorité

Expression politique

Mobilités : une communication métropolitaine qui interroge

Nous avons tous trouvé dans nos boîtes aux lettres un document de 12 pages édité par la Métropole de Lyon, uniquement distribué dans notre commune. Une opération de communication ciblée qui, à quelques mois des élections, peut interroger. Faut-il y voir une tentative de défendre localement une politique impopulaire avec les moyens métropolitains ? Chacun jugera.

Mais ce qui l’est encore plus, c’est le contenu de ce document : truffé d’approximations, d’omissions, voire d’affirmations mensongères. Certains chiffres et analyses mis en avant n’ont jamais été transmis à la Ville, d’autres présentés en comité de suivi n’apparaissent pas...

Ce document est unilatéral, à sens unique, comme la politique qu’il défend.

Plus grave encore, et c’est symptomatique, il fait fi de la mobilisation massive et claire des habitants : plus de 6 000 signatures contre le passage en sens unique de la Grande Rue, plus de 80 % d’opposition dans les retours sur le projet de la Bussière, 90 % de refus exprimés dans les cahiers de doléances ouverts par la Ville. Et pourtant, aucune prise en compte. De la même manière, jamais dans ce document, il n’est question des commerçants, qui ont vu leur activité chuter suite à ces choix imposés.

Rien. Le silence. Le déni.

Comme toujours, la Métropole impose ses décisions. Elle agit sans l’avis de la commune, alors qu’on n’a jamais vu ailleurs une agglomération ou une métropole redessiner les flux de circulation d’une ville sans l’accord de ses élus. Les sens de circulation sont les artères d’un territoire : ils façonnent ses usages, sa vie, son économie. En changer l’organisation, c’est modifier profondément la dynamique urbaine.

Toujours le même mensonge : accuser la majorité municipale d’instrumentaliser cette colère. Nous ne faisons que relayer ce que nous disent les habitants chaque jour : dans leurs mails, lors des rencontres, à travers les pétitions, dans les réunions publiques. Ce que nous portons, c’est leur voix.

Nous avons fait des propositions concrètes, tâché de renouer le dialogue.

Nous avons sollicité un rendez-vous avec Fabien Bagnon, vice-président de la Métropole délégué à la voirie et aux mobilités actives, pour lui remettre un plan d’aménagement réaliste dans le quartier de la Bussière.

Nous avons également réitéré notre proposition pour la Grande Rue avec un maintien en double sens et la création d’une voie cyclable sur la rue de la République, plus sécurisée.

Aucune réponse. Aucune étude. Aucune volonté de dialogue.

Que dire dans ce cas de la distribution de ce document dans toutes nos boites aux lettres ?
Qui instrumentalise les faits à des fins politiques ?

Conseillers municipaux de l'opposition

Elus/es "Le temps d'Agir"

Expression politique

Retour sur la commémoration du 8 mai 1945

Ce jeudi 8 mai 2025, nous étions convié·e·s à commémorer le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Oullins-Pierre-Bénite a fêté « la victoire du 8 mai 1945 », avec une double-commémoration aux deux monuments aux morts d’Oullins et de Pierre-Bénite, suite à la fusion de nos communes.

Contrairement à l’an passé, les discours officiels n’ont pas fait référence à Jeanne d’Arc ou Napoléon, figures d’autres périodes de l’histoire, anachroniques dans une telle commémoration. Les témoignages de la conseillère déléguée au devoir de mémoire et des élèves du Lycée des Chassagnes furent très émouvants. Revenus d’un voyage mémoriel dans les camps de la mort, Ils ont rappelé l’horreur du génocide nazi. Les élèves du Collège Marcel Pagnol ont lu des lettres de prisonniers de la prison Montluc à Lyon où transitèrent des milliers de résistants, dont Jean Moulin, Marc Bloch, les enfants d’Izieu.

La nouveauté, à Oullins du moins, fut le défilé de véhicules militaires d’époque, incluant un char d’assaut, avec la participation des élu·e·s municipaux. Jérôme Moroge, debout dans une jeep, imitait le Général de Gaulle saluant Paris lors de sa libération. Ce spectacle, bien que rassembleur, soulève une question : que souhaite-t-on transmettre en faisant défiler un char d’assaut dans nos rues ? Quelle mémoire célèbre-t-on vraiment lors de cette parade militaire festive ?

On peut par ailleurs regretter l’absence de référence à la grève du 13 octobre 1942 dans les ateliers SNCF d’Oullins, rassemblant 3 000 cheminots contre la réquisition pour le travail forcé en Allemagne. Ce mouvement de résistance ouvrier fut l’un des plus importants de cette époque en France. Cet oubli est d’autant plus surprenant qu’il concerne l’histoire locale.

De même, aucune mention n’a été faite de nos jumelages avec les villes allemandes de Nürtingen et Markkleeberg, et italiennes de Pescia et Boville Ernica. Le 8 mai 1945 marque non seulement la victoire contre le nazisme et le fascisme, mais aussi le début de la coopération en Europe. Dans
un contexte où les discours nationalistes et de repli sur soi se multiplient, rappelons l’importance de ce message d’unité et de paix.
Depuis plus de trois ans, le monde est le théâtre de conflits meurtriers – en Ukraine, au Moyen-Orient, au Soudan… Nos institutions internationales, héritières de la Seconde Guerre mondiale, semblent impuissantes face à ce nouvel ordre mondial où seuls les rapports de force comptent, alimentés par des nationalismes exacerbés.

Nous pensons que les commémorations du 8 mai, qui doivent célébrer la fin du conflit le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité, doivent aussi être l’occasion de célébrer l’Europe et la paix. Plutôt que d’exacerber des sentiments va-ten-guerre, il est de notre responsabilité de rappeler que la paix et la fraternité entre les peuples doivent redevenir une priorité absolue.

La mémoire que nous devons commémorer est celle de la fin de la guerre, la fin de la haine entre les peuples. La mémoire que nous devons honorer est celle des victimes, résistant.e.s et combattant.e.s de France et d’ailleurs, dont le sacrifice et l’engagement nous permettent de vivre dans un pays en paix et sans char dans nos rues.

Élue "socialistes, la gauche sociale et écologique et apparenté.es"

Expression politique

Le 10 juillet à 17h

Hommage à Claude JORDERY, député-maire socialiste d’Oullins (1919 à 1940), Résistant. En mémoire du vote en 1940 des 80 parlementaires contre les pleins pouvoirs à Pétain : Recueillement à la stèle, exposition, prises de parole à la salle des fêtes, en présence de Marie-José Allemand, députée socialiste 1ère circonscription des Hautes-Alpes, retraceront l’engagement de C. Jordery, suivis d’un échange : « Comment éviter que l’Histoire ne se répète » ?

Elu "communistes et progressistes"

Expression politique

Le 8 mai, la paix !

La cérémonie du 8 mai célèbre la fin d’une guerre abominable et d’une idéologie génocidaire, et surtout la paix retrouvée entre les peuples. Mais dans notre commune, les discours ont oublié la paix, la Résistance (cheminote, ici), la France de Vichy (pour ne pas insulter l’avenir, sans doute!), les autres victimes du nazisme aux côtés des Juifs.
bmantelet@oullinspierrebenite.fr

Élus d’opposition Gauche écologie rassemblées

Expression politique

Le texte n’ayant pas été envoyé dans les délais impartis, cette tribune n’est pas publiée.

Élu d'opposition "Pour Pierre-Bénite"

Élue d'opposition "Pierre-Bénite En avant"